Détails

Domaine : Eucaryote

Règne : Fungi

Phylum : Ascomycota

Sous phylum : Pezizomycotina

Classe : Pezizomycetes

Sous classe : Pezizomycetidae

Ordre : Pezizales

Famille : Pezizaceae

Genre : Peziza

Espèce : Peziza succosella (Le Gal & Romagn.) M.M. Moser ex Aviz.-Hersh. & Nemlich

Littérature : Avizohar-Hershenzon, Z.; Nemlich, H. 1974. Pezizales of Israel II. Pezizaceae. Israel Journal of Botany. 23:151-163

Auteur : Claude Kaufholtz-Couture

Derniere mise à jour : May 7, 2023

Description

Apothécie : 8-20 mm Ø, discoïdes à légèrement cupuliformes entre 4-7 mm de profondeur, hygrophane, beige imbu, beige pâle opaque au sec, non épigé

Marge : ornée de poils sétiformes

Face externe : sublisse à finement granuleuse, brun beige pâle

Hyménophore : lisse, brun pâle à brun foncé avec une légère teinte olivâtre

Stipe : absent

Chair : mince, fragile, cassante

Exhalaison : indistincte

Saveur : indistincte à légèrement fongique

Latex : jaune

Sporée : blanchâtre

Asques : claviformes dont l'apex est tronqué, octosporés, IKI +b, operculé, avec base de type acrorhynque, ± 250-270 × 12-13,5 µm en moyenne

Paraphyses : simples, cylindriques-filiformes, hyalines dans l'eau, à contenu brun rouille sur toute la longueur dans le Lugol, dont parfois le contenu est discontinu et forme des plaques (gouttelettes) éparses, septées, à apex parfois égal à subégal, arrondis, rarement subcapité, + 180-245 × 4,5-6,3 (8,2) µm en moyenne

Ascospores : unisériées, ellipsoïdes, à verrues grossières et irrégulières jusqu'à 1 µm de hauteur, avec réticulum irrégulier de rides trapues, à contenu biguttulé au début, uniguttulé à maturité (coloration en bleu verdâtre foncé des inclusions lipidiques (guttules) au Soudan III ou noir Soudan B)
(14,5) 14,7-17,3 (17,7) × (7,8) 8,3-9 (9,3) µm
Q = (1,6) 1,7-2 (2,1); N = 30
Me = 16 × 8,6 µm; Qe = 1,9
(Piximètre, formule classique; mesures issues d’une sporée dans le bleu lactique, sans les ornements)

Excipulum médullaire supérieur : de textura globulosa-angularis

Poils : hyphoïdes du réceptacle

Mode de croissance : dispersé ou grégaire, formant parfois de petits groupes

Biotopes : pousse sur sol sablonneux, dans la mousse

Phénologie : de juillet à septembre

Distribution : rare à occasionnel

Publications :

• Dougoud, René. Contribution à l’étude des discomycètes Version 2013, Ascomycete.org, 5 (2), 63-89, Mars 2013, 29 p.
• Hohmeyer, H. Une clé pour les espèces d'Europe du genre Peziza L., Zeitschrift für Mykologie, Band 52(1) pp. 1-248, April 1986. Traduction par P. A. Renaud en collaboration avec René Dougoud, 1988, 41 p.
• Jabeen, Sana. Peziza succosella and its ectomycorrhiza associated with Cedrus deodara from Himalayan moist temperate forests of Pakistan, Mycotaxon, Volume 130, pp. 455-464, April-June 2015, 10 p.

Publications microscopiques :

• Kaufholtz-Couture, Claude. Traité de microscopie des sporophores; Étude des caractères microscopiques des champignons de la classe des Basidiomycètes, ouvrage collectif sous la direction de, 1e édition, Québec, 2023.
• Kaufholtz-Couture, Claude. Traité de microscopie des sporophores; Étude des caractères microscopiques des champignons de la classe des Ascomycètes, Annexe 3, les Ascomycètes, ouvrage collectif sous la direction de, 1e édition, Québec, 2023.

Synonymie :

• Galactinia succosella Le Gal & Romagn., Revue Mycol.: 113 (1940)
• Peziza succosella (Le Gal & Romagn.) M.M. Moser ex Aviz.-Hersh. & Nemlich, Kleine Kryptogamenflora von Mitteleuropa - Ascomyceten (Schlauchpilze) IIa: 96 (1963)

Commentaires : De René Dougoud. « La taille des ascospores et le type de guttules (généralement une grande guttule) suggèrent P. succosella. »
De Jean-Pierre Gaveriaux. « Le Soudan III ou noir Soudan B permet de colorer les inclusions lipidiques (guttules) trouvées fréquemment dans les ascospores. Le soudan III est soluble dans des solvants de type white spirit, mais n’est pas facilement miscible à l’eau; son utilisation en mycologie/lichénologie pose donc des problèmes, l’eau étant le principal constituant des êtres vivants. On peut utiliser le soudan III en solution alcoolique saturée mais l’éthanol provoque un rétrécissement important des structures cellulaires. » (informations tirées des fiches de Marcel Lecomte).
De Claude Kaufholtz-Couture. « Non épigé, car l’apothécie ne dépasse jamais la surface du sol; vraiment au ras du sol. »
De Claude Kaufholtz-Couture. « Remerciements à Andreas Gminder et à René Dougoud de Ascofrance.fr »