Lactarius tabidus Fr. / Lactaire chiffonné / Lactaire dépérissant / Lactaire à lait soufré

Détails

Domaine : Eucaryote

Règne : Fungi

Phylum : Basidiomycota

Sous phylum : Agaricomycotina

Classe : Agaricomycetes

Sous classe : Incertae sedis

Ordre : Russulales

Famille : Russulaceae

Genre : Lactarius

Espèce : Lactarius tabidus Fr.

Littérature : Fries, E. 1838. Epicrisis Systematis Mycologici. :1-610

Auteur : Claude Kaufholtz-Couture

Derniere mise à jour : May 7, 2023

Description

Pileus : 24-35 mm Ø, convexe, puis étalé, déprimé, mamelonné, papillé, glabre, brun cannelle à brun pâle

Lames : adnées à subdécurrentes, serrées, beige crème avec reflet rosé pâle

Stipe : 39-49 x 4-7 mm Ø, cylindrique, creux, concolore au pileus

Chair : mince, ferme, cassante, immuable à la coupe, brunâtre à concolore à la surface du pileus, cannelle pâle à blanchâtre

Exhalaison : agréable

Saveur : ± sucrée, douce à légèrement âcre, s'atténuant

Latex : immuable, hyalin, ± blanchâtre, rapidement brûlant, s'atténuant aussitôt

Sporée : pallidosporée, IIa-IIb, crème pâle, taché parfois de jaunâtre d'après la charte de couleur de Romagnesi; C d'après la charte de couleur de Kibby

Basides : claviformes à claviformes ventrues, parfois en petite massue, tétrasporiques, non bouclées à la base, à paroi mince, avec granulations, 30-40 × 8-9 µm en moyenne

Basidiospores : rarement subglobuleuses, largement elliptiques à elliptiques, finement à moyennement verruqueuses-épineuses, isolées, dont certaines sont reliées pour former des crêtes noduleuses, formant de rares réticulations, avec proéminences jusqu’à 1 (1,1) µm, à paroi mince, avec appendice hilaire prédominant, plage hilaire non distincte et non amyloïde ou irrégulièrement amyloïde dans la partie distale, à contenu uniguttulé, hyalines dans l'eau glycérinée 20%, amyloïdes, non cyanophiles
(7,1) 7,3-8,2 (8,6) × (5,5) 5,6-6,4 (6,6) µm
Q = (1,1) 1,2-1,3 (1,4); N = 30
Me = 7,7 × 6 µm; Qe = 1,3
(Piximètre, formule classique; mesures issues d'une sporée, dans l'eau glycérinée 20%)

Cheilocystides : occasionnelles, peu projetées, subfusiformes à ± lancéolées dont l’apex est subaigu, mucroné à submoniliforme 38,7-57,4 × 5,3-7,1 µm en moyenne

Pleurocystides : occasionnelles à nombreuses, peu projetées ou de la moitié, subfusiformes à ± lancéolées avec apex subaigu, mucroné à submoniliforme, 49,6-82,1 × 7,6-9,5 µm en moyenne

Pileipellis : en hyphoépithelium, 60-90 µm d'épaisseur; éléments dans le subpellis 15-40 x 12-25 µm, ± isodiamétrique et arrondi; éléments terminaux 12-35 x 4,5-7,5 µm, cylindriques, pas très visibles et souvent collapsés

Mode de croissance : dispersé ou grégaire

Biotopes : pousse au sol, sous feuillus (Betula) et conifères, en bordure de sentier

Phénologie : d'août à septembre (début octobre)

Distribution : commun

Publications :

  • Bessette, Alan E.; Bessette, Arleen R.; Harris, David B. Milk Mushrooms of North America (A Field Identification Guide to the Genus Lactarius), Syracuse University Press, 2009, 307 p.
  • Heilmann-Clausen, J.,; Verbeken, A.; Vesterholt, J. The genus Lactarius, Fungi of Northern Europe vol. 2, 1998, 146 p.
  • Smith, Alexander H.; Hesler, Lexemuel R. North American Species of Lactarius, Ann Arbor, The University of Michigan Press, 1979, 853 p.

Publications microscopiques :

  • Kaufholtz-Couture, Claude. Traité de microscopie des sporophores; Étude des caractères microscopiques des champignons de la classe des Basidiomycètes, ouvrage collectif sous la direction de, 1e édition, Québec, 2023.

Synonymie :

  • Lactarius subdulcis var. tabidus (Fr.) Quél., Enchiridion Fungorum in Europa media et praesertim in Gallia Vigentium:131 (1886)
  • Lactarius mitissimus var. tabidus (Fr.) Quél., Flore mycologique de la France et des pays limitrophes:360 (1888)
  • Lactifluus tabidus (Fr.) Kuntze, Revisio generum plantarum 3 (2): 857 (1891)
  • Lactarius theiogalus sensu Neuhoff

Commentaires : De Yves Lamoureux. « Ton L. camphoratus n'a pas les lames assez foncées, à maturité, elles sont rouge vin très foncé et la couleur du pileus me semble bien trop pâle également. Dès le jeune âge, L. camphoratus est nettement plus foncé. Dans ta photo, je vois L. theiogalus ss. Hesler & A. H. Sm. (1979), nommé maintenant L. tabidus, mais chez nous, le lait ne jaunit qu'à la base du stipe, si l'on est un bon observateur. Le nôtre est peut-être différent. Il est possible que le bon nom de L. tabidus ici soit L. oculatus Peck, mais cela reste à démontrer. »

Collections

Fongarium Date de cueillette Planche micrographique Géolocalisation Élévation Déterminée Confirmée
cKc0578 29 septembre 2016
cKc0578-0166
Yves Lamoureux

Photos

À propos

Ce site liste l'étude morphologique et micrographique des champignons du Québec par Claude Kaufholtz-Couture.

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