Détails

Domaine : Eucaryote

Règne : Fungi

Phylum : Basidiomycota

Sous phylum : Agaricomycotina

Classe : Agaricomycetes

Sous classe : Agaricomycetidae

Ordre : Agaricales

Famille : Psathyrellaceae

Genre : Lacrymaria

Espèce : Lacrymaria lacrymabunda (Bull.) Pat.

Littérature : Patouillard, N. 1887. Les Hyménomycètes d'Europe. :1-166

Auteur : Claude Kaufholtz-Couture

Derniere mise à jour : May 7, 2023

Description

Pileus : 14-87 mm Ø, hémisphérique à convexe puis campanulé, étalé à subétalé à la fin, tomenteux, non hygrophane, brun tan au début, avec fibrilles laineuses innées radiales ou groupées pour former des écailles imbriquées brun grisâtre à brun-jaune, plus nombreuses vers la marge, reflet olivâtre du milieu jusqu'à la marge

Lames : adnées, larges, serrées à très serrées, avec lamellules, ± concolores au pileus à brun foncé, arêtes blanchâtres, fimbriées

Stipe : 50-150 x 5-20 mm Ø, égal à subégal, creux, glabre, soyeux et blanchâtre vers l'apex, engainé de fibrilles vélaires depuis la base jusqu'à une zone annuliforme au début, évanescente, à zone parfois basale ou gaine se brisant en écailles ou plaques fugaces sur la partie inférieure, entièrement blanc, devenant sordide, brun jaunâtre à brun ocre vers la base, parfois teinté de jaunâtre avec l'âge, avec mycélium basal jaune pâle

Voile partiel : cortinoïde, fugace

Chair : épaisse, blanchâtre à brunâtre

Exhalaison : faiblement fongique

Saveur : faiblement fongique

Sporée : noire

Basides : claviformes à subutriformes, bisporiques à tétrasporiques, bouclées à la base, à paroi mince, avec petites granulations, 23,1-27,2 (27,5) × (9,1) 9,3-10,4 (11,2) µm en moyenne

Basidiospores : elliptiques citriformes en vue frontale, elliptiques à amygdaliformes vues de profil, avec pore germinatif prédominant à parfois ± tronqué entre 1,3-1,7 µm de Ø, moyennement à grossièrement verruqueuses, à paroi entre 0,1-0,2 µm d'épaisseur, avec appendice hilaire dominant, à contenu uniguttulé, brun rougeâtre dans E.G. 20%, noirâtres dans le KOH 5%, non cyanophiles
(9,1) 9,4-10,7 (12,3) × (5,7) 6-6,9 (7,2) µm
Q = (1,4) 1,5-1,6 (1,8); N = 30
Me = 10 × 6,4 µm; Qe = 1,6
(Piximètre, formule classique; mesures issues d'une sporée, dans E.G. 20%)

Cheilocystides : utriformes à largement utriformes, subutriformes, longuement utriformes, parfois avec pédicelle, parfois largement claviformes, à l'apex subcapité, à paroi mince, (38,1) 43,6-52,9 (59,4) × (8,9) 9,7-11,5 (12,4) µm en moyenne

Pleurocystides : occasionnelles, similaires aux cheilocystides, plus souvent en faisceaux, parfois isolées

Caulocystides : abondantes, en faisceaux à parfois isolées, longuement subcapitulées à capitulées, à l’apex capitée à subcapitée, rarement à apex fourchu, piriformes à subvésiculeuses, à paroi mince, lisses, (73,7) 74,5–101 (+) × (7,4) 9-12,2 µm en moyenne

Stipitipellis : formé d'hyphes légèrement jaunâtres dans le melzer

Pileitrame : formée d'hyphes lisses, étroites, hyalines, à contenu indistinct

Pileipellis : duplexe; un suprapellis formé d'hyphes apprimées, ± parallèles, bouclées, 2-6 (7) µm Ø; et d’un hyménoderme de 2-4 couches de cellules vésiculeuses, bouclées, à paroi mince, lisses, hyalines dans E.G. 10%, à pigmentation brune, 13-30 (32) x 3-9 µm;

Éléments vélaires : formés d'hyphes lisses à légèrement incrustées, hyalines à jaunâtres

Boucles : présentes

Mode de croissance : grégaire ou cespiteux

Biotopes : pousse au sol, en milieux herbeux, sur sols riches des milieux ouverts

Phénologie : de juin à octobre

Distribution : occasionnel

Publications :

• Fouchier, Francis. Le Genre Psathyrella (Fries) Quélet, Fédération des Associations Mycologiques Méditerranéennes, 1995.
• Smith, Alexander H. The North American Species of Psathyrella, Memoirs of The New York Botanical Garden, vol. 24, 1972.

Publications microscopiques :

• Kaufholtz-Couture, Claude. Traité de microscopie des sporophores; Étude des caractères microscopiques des champignons de la classe des Basidiomycètes, ouvrage collectif sous la direction de, 1e édition, Québec, 2023.

Synonymie :

• Agaricus lacrymabundus Bull., Herbier de la France 5:t. 194 (1785)
• Psathyra lacrymabunda (Bull.) P. Kumm., Der Führer in die Pilzkunde:71 (1871)
• Hypholoma lacrimabundum (Bull.) Sacc., Mémoires de la Société d'Émulation de Montbéliard 5:144 (1872)
• Geophila lacrymabunda (Bulliard) Quélet, Enchiridion Fungorum in Europa media et praesertim in Gallia Vigentium:113 (1886)
• Geophila lacrymabunda var. lacrymabunda (Bull.) Quél. (1886)
• Hypholoma lacrymabundum (Bull.) Sacc., Sylloge Fungorum 5:1033 (1887)
• Psathyrella lacrymabunda (Bull.) M.M. Moser ex A.H. Sm., Kleine Kryptogamenflora von Mitteleuropa, Die Blätter, und Bauchpilze (Agaricales und Gastromycetes) II:204 (1953)
• Psathyrella lacrimabunda (Bull.) M.M. Moser ex A.H. Sm. (1953)
• Psathyrella lacrymabunda (Bull.) M.M. Moser, Kleine Kryptogamenflora von Mitteleuropa - Die Blätter- und Bauchpilze (Agaricales und Gastromycetes) II:207 (1953)
• Agaricus macrourus Pers., Abb. Schwämme (1793)

Commentaires : De Michael Kuo. « Psathyrella velutina is a former name. Psathyrella/Lacrymaria lacrymabunda is seen as a synonym by some authors, but is separated by others on the basis of its smoother spores. A recent molecular study (Padamsee and collaborators, 2008) found specimens labeled Lacrymaria velutina to be genetically separated, suggesting that species concepts in Lacrymaria may need to be modified. » (http://www.mushroomexpert.com/lacrymaria_velutina.html)