Détails

Domaine : Eucaryote

Règne : Fungi

Phylum : Basidiomycota

Sous phylum : Agaricomycotina

Classe : Agaricomycetes

Sous classe : Incertae sedis

Ordre : Russulales

Famille : Russulaceae

Genre : Russula

Espèce : Russula mustelina Fr.

Littérature : Fries, E. 1838. Epicrisis Systematis Mycologici. :1-610

Auteur : Claude Kaufholtz-Couture

Derniere mise à jour : Mar 24, 2024

Description

Pileus : 60 mm Ø, convexe, déprimé, glabre, dont la cuticule est collante élastique-gélatineuse et se pèle jusqu'à moitié du rayon, brun, brun jaunâtre à ocre

Lames : adnées, serrées, nombreuses furcations près du stipe, rares fourches à mi-rayon, lamelles absentes, lamellules rares (3-5), crème jaunâtre, ocre

Stipe : 30 x 9 mm Ø, claviforme, robuste, ferme, plein, farci, blanc, parsemé de reflets brun pâle

Chair : blanche, ferme, ± immuable, les meurtrissures d'insectes laissent sur le stipe de petits points brun jaunâtre

Exhalaison de la chair : indistincte

Exhalaison des lames : indistincte

Saveur : douce

Sporée : pallidosporée à ochrosporée IId-IIIa, crème foncé à ocre pâle, d’après la charte de couleur de Romagnesi; D-E d'après la charte de couleur de Kibby

Mode de croissance : solitaire, dispersé ou grégaire

Biotopes : pousse au sol, sablonneux, sous feuillus et conifères

Phénologie : août

Distribution : occasionnel

Réactions macrochimiques :

• Ammoniaque (NH₄OH 10%) = pas de réaction
• Potasse (KOH 10%) = pas de réaction
• Soluté de gaïac = < 5" stipe +++ b (5, forte); < 5" lames +++ b (5, forte)
• Sulfate de fer (FeSO₄) = saumon sur le stipe et les lames

Articles :

• Kaufholtz-Couture, Claude. Les différentes intensités causées par la réaction au soluté alcoolique officinal de résine de gaïac; (soluté de gaïac), 1er édition, Éditions Fungiquebec, Québec 2014, 4 p.

Publications :

• Beenken, Ludwig. Die Gattung Russula Untersuchungen zu ihrer Systematik anhand von Ektomykorrhizen, Dissertation zur Erlangung des Grades eines Doktors der Naturwissenschaften der Fakultät Biologie der Ludwig-Maximilians-Universität München, 2004, 414 p.
• Kibby, Geoffrey,; Fatto, Raymond. Keys to the species of Russula in Northeastern North America, Kibby-Fatto Enterprises, 3rd edition, April 1990, 71 p.
• Kibby, Geoffrey. The Genus Russula in Great Britain, with Synoptic keys to species, Édition Geoffrey Kibby, 2011, 132 p.
• Sarnari, Mauro. Monografia illustrara del Genere Russula in Europa, Tomo Primo, Ed. A.M.B. Fondazione Centro Studi Micologici, 1998 (2007), 799 pp.
• Sarnari, Mauro. Monografia illustrara del Genere Russula in Europa, Tomo Secondo, Ed. A.M.B. Fondazione Centro Studi Micologici, 2005, 761 pp.
• Singer, Rolf. Note sur l'interprétation des spores de Russula, établis en 1932.

Commentaires : De Claude Kaufholtz-Couture. « Les reflets brun rougeâtre que l'on rencontre sur le stipe peuvent être provoqués par des piqures d'insectes, mais ce n'est pas facile de déterminer si la chair se tache au froissement. De plus, dans le livre de Kibby et Fatto (Keys to the species of Russula in Northeastern North America, Enterprises, 3rd edition, April 1990, 71 p.), ces derniers indiquent comme code de R. mustelina :FIKM | QT = p. 13 & FIKN | QT = p. 14 (groupe 51). La différence ici est sur le diamètre du pileus. Dans la description de l'espèce à la page 39, les auteurs donnent le code FILN | QT; il semble en effet que la coloration du stipe pose un défi. Dans notre cas, la chair de la collection cKc0637 est immuable, d'où le code FIKN et non FILN. Il est possible que les auteurs aient réfléchi sur ce point, mais qu'il soit impossible de trancher. Aussi, il est intéressant de savoir que Russulales News donne FILN | QT pour R. mustelina; »
De Yves Lamoureux. « Comme pour plusieurs espèces, dans divers groupes, certaines parties brunissent lentement dans les piqures d'insectes, mais cela n'est pas considéré comme un "réel" changement de couleur à la coupe ou au froissement. Je connais quelques Griseinae douces qui font cela, et bien sûr le groupe vesca/brunneola. Jamais on ne dirait de ces espèces qu'elles changent de couleur à la meurtrissure. Des espèces âcres le font aussi, surtout la stirpe maculata/betuletorum nom. prov. Pour elles, cela peut être considéré comme un caractère d'identification, mais pas comme un changement de couleur à la coupe, du moins à ce que je sache. »

Remarques : MQ24-cKc0637 / MQRUS1272-23