Domaine : Eucaryote
Règne : Fungi
Phylum : Basidiomycota
Sous phylum : Agaricomycotina
Classe : Agaricomycetes
Sous classe : Agaricomycetidae
Ordre : Agaricales
Famille : Psathyrellaceae
Genre : Psathyrella
Espèce : Psathyrella rigidipes (Peck) A.H. Sm.
Littérature : Smith, A.H. 1972. The North American species of Psathyrella. Memoirs of the New York Botanical Garden. 24:1-633
Auteur : Claude Kaufholtz-Couture
Derniere mise à jour : May 7, 2023
Pileus : 19-50 mm Ø, campanulé conique à hémisphérique lorsque jeune, convexe à largement convexe à maturité, sec, fibrilleux squamuleux, marron foncé, souvent rougeâtre au centre
Lames : adnexées, étroites, serrées, légèrement sinueuses, rouge brunâtre, devenant brun foncé à noir violacé
Stipe : 38-67 x 2-5 mm Ø, mince, cylindrique, égal, rigide, creux, fibrilleux et squamuleux, ± concolore au pileus, ou un peu plus pâle que ce dernier, avec bulbille
Chair : blanchâtre au début
Exhalaison : indistincte à fongique
Saveur : douce, ± fongique
Sporée : brun foncé, pourpre à noirâtre
Basides : de 2 types; 1) utriformes, tétrasporiques, dont les stérigmates mesurent entre 6-7 µm de longueur, hyalines à légèrement brunâtres à la base avec l'âge dans le KOH 5%, à paroi mince, (24,1) 24,5-28,1 (31,4) × (7,4) 7,5-7,9 (8,2) µm; 2) de type claviformes à largement claviformes, tétrasporiques, hyalines à légèrement brunâtres à la base avec l'âge dans le KOH 5%, à paroi mince, 23,5-26,4 × 7,9-10,5 µm en moyenne
Basidiospores :
ovoïdes tronquées à elliptiques tronquées en vue frontale, plus pointu à l’extrémité basale, ± allongé, inéquilatérales à amygdaliformes en raison d’une dépression supra-hilaire vues de profil, l'apex tronqué d'un large pore germinatif 1,9-2,2 µm Ø, faiblement à distinctement orné de petites verrues, à paroi mince à légèrement épaissie ± 0,2 µm d’épaisseur, avec appendice hilaire très petit, à contenu variable, brun foncé dans E.G. 20%, brun à bistre grisâtre dans le KOH 5%, baie rouge terne dans le melzer, non cyanophiles
(9,3) 9,6-10,7 (10,9) × (5) 5,4-6,3 (6,5) µm
Q = (1,6) 1,6-1,9 (2,2); N = 30
Me = 10,2 × 5,7 µm; Qe = 1,8
(Piximètre, formule classique; mesures issues d'une sporée, dans E.G. 20%)
Cheilocystides : claviformes filamenteuses à cylindriques, subcapitées, dont parfois l’apex rappelle vaguement la tête d’un serpent, hyalines, à parois minces; (42) 60,8-69,1 (6,4) 6,8-10 (13,6) µm en moyenne
Pleurocystides : rares à occasionnelles, polymorphes, cylindriques à cylindriques utriformes, subfusiformes, dont l’apex varie entre obtus fusiformes à légèrement mucronées ou en ogives, rarement lagéniformes, hyalines, à paroi mince, 33,1-61,3 × 11,1-15,7 µm en moyenne
Caulocystides : nombreuses, souvent en faisceaux ou dispersées, cylindriques à cylindriques subcapitées, aciculaires, hyalines, à paroi mince, (47,2) 53,4-81,5 (81,9) × (4,9) 6,1-7,9 (8) µm en moyenne
Trame lamellaire : formée d'hyphes parallèles, aux cellules considérablement agrandies et allongées, brun jaunâtre
Pileipellis : formé de plusieurs couches celluleuses à vésiculeuses, à paroi mince, jaunâtre en KOH 5%; les hyphes filamenteuses et émergentes forment des fibrilles bouclées et serrées à la surface du pileipellis, dont les parois sont lisses à finement rugueuses, hyalines à ochracées dans le KOH 5%
Mode de croissance : solitaire, dispersé ou grégaire
Biotopes : pousse au sol, sableux, graveleux, en bordure d'un sentier
Phénologie : de septembre à octobre
Publications :
Publications microscopiques :
Synonymie :
Commentaires :
De Alexander H. Smith. « Observations. This species is very distinct from P. velutina in the features of the spores; These are more inequilateral in profile, the ornamentation is less distinct, and the apex is typically rather broadly truncate. »