Domaine : Eucaryote
Règne : Fungi
Phylum : Basidiomycota
Sous phylum : Agaricomycotina
Classe : Agaricomycetes
Sous classe : Agaricomycetidae
Ordre : Agaricales
Famille : Inocybaceae
Genre : Inocybe
Espèce : Inocybe mixtilis (Britzelm.) Sacc.
Littérature : Saccardo, P.A. 1887. Sylloge Hymenomycetum, Vol. I. Agaricineae. Sylloge Fungorum. 5:1-1146
Auteur : Claude Kaufholtz-Couture
Derniere mise à jour : May 20, 2023
Diagnose originale :
Inocybe mixtilis Britz. Hym. Südb. IV, p. 152, f. 21, In rimosa Britz. Derm. et Mel. p. 150, fig. 21. nec alior. Pileo subviscoso, fibrilloso, rimuloso, pallide flavo-aureo, obcampanulato, dein expanso, medio flavo-rufo umbonatoque; stipite ex albido flavo; lamellis confertis, pallide griseo-violaceis; spooris oblogis, breviter obtuseque angulosis. 10 x 6.
Hab. in silvis Bavariæ australis.
Pileus : 10-40 mm Ø, conique-convexe, conique, campanulé à subétalé, avec papille arrondie ou ombon indistinct brun foncé, soyeux-viscidule, vite sec, fibrilleux puis fibrilleux-rimeux avec l'âge, de couleur peu variable, brun pâle, jaune ocré au début, puis jaune fauve à cuivré, à marge récurvée, parfois couvert de restes blancs du velipellis
Lames : adnées à adnexées, sinuées, larges, avec lamelles et lamellules, serrées à subserrées, crème à gris pâle, puis jaune olive, brun olive à brun grisâtre, brun à ambre, à arêtes ciliées, concolores aux faces
Stipe : 20-70 x 2-5 mm Ø, cylindrique, ± égal à flexueux, avec bulbe marginé, pruineux sur toute sa longueur, blanchâtre au début, puis crème à crème jaunâtre avec teinte de jaune ocre, avec base bulbeuse marginée
Cortine : absente
Chair : mince, blanche à crème jaunâtre, à ± verdâtre, immuable
Exhalaison : indistincte, fongique à spermatique (pipéridine)
Saveur : fongique à spermatique (pipéridine)
Syndrome :
muscarinien ou sudorien
La toxine responsable est la muscarine.
Symptômes :
Apparition rapide entre 30 minutes et 6 heures après l'ingestion, mais qui n'entrainent pas la mort.
Sudation très importante, hypersécrétion salivaire, nausées, vomissements, diarrhées
Comestibilité : NON
Sporée : brun rouille à brun cannelle; en amoncellement
Basides : courtement claviformes-piriformes, parfois utriformes, à très légèrement déformées-flexueuses, bisporiques à tétrasporiques, stérigmates jusqu'à 4 µm de longueur, bouclées à la base, avec contenu granuleux, à paroi mince, 19,2-34 × 5,9-12,9 µm en moyenne
Basidiospores :
goniosporées, noduleuses-anguleuses avec 8-10 bosses assez haute et obtuses, à silhouette subpolygonales, à paroi mince à légèrement épaissie, avec appendice hilaire pas toujours bien distinguable, pore germinatif non visible, à contenu uniguttulé, brun pâle à ± brun rougeâtre dans l'eau glycérinée 20%, brun rougeâtre dans le KOH 2%, pas de réaction dans le melzer, non cyanophiles
(6,3) 6,7-8,7 (9,1) × (4,4) 5,6-7 (7,4) µm
Q = 1-1,4 (1,7); N = 30
Me = 7,6 × 6,2 µm; Qe = 1,2
(Piximètre, formule classique; mesures issues d'une sporée, dans l'eau glycérinée 20%)
Paracystides : abondantes, piriformes, clavées, sphéropédonculées, à paroi mince, situées sur l'arête lamellaire, 8,2-28,4 × 5,8-10,25 (10,3) µm en moyenne
Cheilolamprocystides : nombreuses, métuloïdes fusiformes à largement fusiformes, ± ventrues, lagéniformes, rarement ovoïdes, à paroi fine à épaisse 1,5-3 µm, réaction ammoniaco-négative (AN-) dans l’ammoniaque 50%, (27,4) 64,2-74,5 (74,6) × (11,1) 19,4-21,2 (24,0) µm
Pleurolamprocystides : abondantes, polymorphes, métuloïdes, fusiformes à largement fusiformes, ± ventrues, lagéniformes, à paroi moyenne à épaisse 2-4 µm, réaction ammoniaco-négative (AN-) dans l’ammoniaque 50%, (29,4) 67,1-74,5 (90,8) × (10,2) 19,7-22,3 (29,2) µm
Caulocystides médianes : nombreuses à abondantes, polymorphes, de type métuloïdes fusiformes à largemet fusiformes, lagéniformes à sublagéniformes, à paroi fine à épaisse 0,8-4,5 µm, réaction ammoniaco-négative (AN-) dans l’ammoniaque 50%, (23,7) 59,9-77 (82,7) × (14,1) 18,5-23,2 (23,5) µm, ellipsoïdes ovoïdes 27,1-31,76 (31,8) × 8,4-11,4 µm en moyenne, en faisceaux
Caulocystides sommitales : abondantes, polymorphes, de type métuloïdes fusiformes à largement fusiformes, lagéniformes à sublagéniformes, rarement ovoïdes, à paroi moyenne à épaisse 2-3,5 µm, réaction ammoniaco-négative (AN-) dans l’ammoniaque 50%, (25,9) 56,7-88,3 (89,4) × (10,6) 19,9-27,4 (35,2) µm en moyenne, clavées 29,8-30,8 × 8,9-9,9 µm en moyenne, et ovoïdes 30,9-34,7 × 15,6-16,5 µm en moyenne, en faisceaux, rarement solitaire
Cauloparacystides : médianes et sommitales, nombreuses, piriformes à sphéropédonculées, à paroi mince, 13-18,7 × 4,2-9,7 µm
Pileipellis : en cutis (ixocutis) avec suprapellis d'environ 50-55 µm de profondeur, parallèle à hyaline entrelacées, avec hyphes agglutinées 2-3,5 µm de Ø, avec granulations hyalines, le subpellis est composé d’une couche d’environ 65 µm de profondeur, compacts, avec des hyphes entrelacées entre 5,5-13 µm de Ø, avec des hyphes à pigmentations incrustées brun foncé à brun pâles
Boucles : observées dans la trame lamellaire
Mode de croissance : isolé, dispersé, grégaire ou en petit groupe
Biotopes : pousse dans un sol sableux, sous feuillus, Quercus, Pinus, en milieu ouvert, au potentiel hydrogène (pH) 4-6
Phénologie : de juillet à août
Distribution : occasionnel à commun
Réactions macrochimiques :
Articles :
Publications :
Publications microscopiques :
Synonymie :
Commentaires :
De Claude Kaufholtz-Couture. « Les cristaux apicaux de la collection cKc0341 et cKc0391. Dans l'observation des cristaux apicaux, j'ai relevé, avec une observation au 40x, que le sommet des cystides (cheilocystides et pleurocystides) possède entre 5 et 10 crochets. Chaque sommet se compose de 5 à 10 (11) crochets, dont 2 (3) sont bifides et les autres entiers. C'est avec le temps que l'on pourra tirer une conclusion de cette observation. »
« La Nigrosine donne de beaux contrastes aux cystides et colore leur contenu. »
« Collection étudiée sur matériel déshydraté. »
« Sous-genre Inocybe, Section Marginatae, Sous-section Praetervisae
Clé d'après la clé de Fatto: B C E H K M N Q + mix; ressemble aussi à Inocybe earleana = B C E H K M N Q + mix »
De Yves Lamoureux. « Il s'agit d'un bulbe marginé typique des Inocybes dits bulbeux. Ici le bulbe est bien visible, même s'il est petit, d'où l'importance de cette photo. La marge du bulbe est bien visible. Dans de tels cas, il faut parfois vérifier la base du stipe par une coupe longitudinale du basidiome, c'est préférable. La base est souvent si enrobée dans de la terre dense qu'on la voit mieux en coupe. De plus, cette terre très adhérente est difficile à décoller complètement du stipe sans le briser; des petits morceaux du bulbe se brisent inévitablement. »
Fongarium | Date de cueillette | Planche micrographique | Géolocalisation | Élévation | Déterminée | Confirmée |
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cKc0341 | 15 juillet 2015 |
cKc0341-0124
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Claude Kaufholtz-Couture | Y. Lamoureux / E. Ferrari | ||
cKc0391 | 3 août 2015 |
cKc0391-0125
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Claude Kaufholtz-Couture | Y. Lamoureux | ||
cKc0642 | 14 août 2017 |
cKc0642-0203
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Claude Kaufholtz-Couture | Y. Lamoureux / A. Ferville |